Sourire quoi qu'il arrive
Tiens, c'est le type de phrase mantra qu'on trouve sur des agendas, des affiches, ça coûte trois fois rien et ça fait l'effet d'un grigri.
Et souvent c'est en anglais, ça doit être plus convaincant dans notre pays de râleurs. - rires -
Moi, j'ai retrouvé le sourire au sens propre il y a 4 ans après une longue désertion du cabinet dentaire le plus pourri de ma ville natale, une errance auprès d'incompétents avec pour certains l'option accueil de porte de prison. J'ai réalisé le marathon des cons. Chacun sa croix. - rire jaune -
En 2013, j'ai clairement rempli mon agenda de rendez-vous "dentiste", et tout autant de chèques (parfois tellement sonnée par les soins que j'étais incapable d'écrire correctement le montant en lettres (foutues chiffres conséquents et en plus avec une traîne après la virgule).
Un tsunami moral et un siphonage financier, voila ma peine. J'ai évidemment un bénéfice à la clé, faut pas croire que je sois maso.
J'étais guillerette. Je l'avais fait ! #fierteausommet
Mais pour marquer cette étape, j'avais trouvé le moyen de me faire plaisir avec un cadeau déco, j'ai nommé la suspension Vertigo. C'est pas cher payé face au préjudice.
Puis j'ai repoussé car il fallait caser des travaux, puis finalement sa taille n'était pas adaptée.
Là, je repasse du temps à composer des planches décos et je reviens sur le dit luminaire.
Mais ce que je n'avais pas imaginé c'est que ce serait de nouveau une carotte pour me faire tenir lors du nouveau chantier dentaire.
Naïve, novice, ou pleine d'espoir je ne sais pas, disons confiante, je m'imaginais être libérée, délivrée pour presque l'éternité.
C'était sans compte sur la poisse.
Non seulement le pire est à recommencer mais en bonus je vais devoir porter un appareil comme un ado de 12 ans. Comme je n'en ai jamais porté à cet âge là, ce sera la revanche de l'orthodontie.
Me voila embarquée dans le cauchemar suivant : dépose d'une dent (en espérant que ce soit rapide et qu'il ne faille pas la scier, oui, j'ai déjà vécu ça, j'avais prévu c'est un cauchemar), pose d'une prothèse temporaire (pas en mode Nanny Mc Phy mais presque), pose et retrait des bagues, blanchiment (je déteste ça, ça fait un mal de chien*), dépose de la prothèse, pose de la définitive qui j'espère porte bien son nom. J'ose encore espérer que les bagues ne sont pas trop décalées les dents, sans quoi ce sont tous les implants pas encore impactés qui vont se déplacer et il faudra tout refaire. Comme tout est lié et que c'est mécanique, j'ai des raisons d'avoir de sérieuses craintes.
A ce jour, 2017 a été pour moi l'année des poux, et va être celle du chantier dentaire. Et je croise les doigts pour ne pas avoir la varicelle. Notre fille est actuellement défigurée et contagieuse.
Le 17 me porte la poisse, l'année va être trèèèèèès longue à ce rythme.
Il va me falloir faire appel à Sainte Rita, mon cas devrait être mis dans sa pile des dossiers urgents, non ?
Et toi, un peu plus de chance côté santé ? parce qu'on peut faire un envoi groupé. - rires -
Au cas où, sii tu as peur du dentiste, je peux te rassurer et témoigner, j'étais de la team plutôt mourir. Je reviens donc de loin mais je préfère quand je peux prendre mes distances avec le dentiste. - rires -
P.S. : un blanchiment, ça en fait rêver plus d'un. Moi je te le confie : ça se mérite. Sur le net j'avais lu qu'il fallait 3 fois 15 mn. Moi j'ai eu la formule VIP : 3 séances de 3 fois 15 minutes. Nan, j'ai jamais eu les dents oranges !!! ça fait maaaaaaal. Pendant les séances, la douleur lance en fin de période et au début de la suivante. Par exemple à 13', quand tu pensais ne pas avoir mal et ça dure jusqu'à la 14ème minute. Rebelotte entre la 18 et 19ème. Au dernier rendez-vous malgré le cocktail de paracétamol je n'en pouvais plus. J'ai pleuré des heures de douleurs. Les dents sont fragilisées, et sans rien mangé ni boire, elles "s'électrisent" et vlan un coup d'éclair, une douleur qui se propage pendant 1 minute, mais c'est infernal et il n'y a aucun moyen de soulager la douleur. Bon, paraît qu'il faut en baver pour être belle. La phrase inutile par excellence.