La vie de chantier : en ligne de mire la qualité et l'intemporalité
Il paraît qu'il y a toujours des travaux à faire dans une maison. Vous confirmez ?
Je peux simplement témoigner pour un appartement. Et ça me suffit amplement pour dire que oui, quand on croit avoir fini, il reste toujours une finition à reprendre ou tout bonnement à réaliser.
Notre dernier terrain de jeu a été bien compliqué : notre chambre.
A rénover avec les meubles en place et aucune option pour dormir ailleurs le soir venu. Galère j'écris ton nom !
Et pour l'exemple, il nous reste la porte à poncer et repeindre. Dans l'agenda, c'est noté pour le week-end à venir. Je vous montrerai ça. Disons que c'est presque fini. - rires -
Notre nouveau chantier est quelque peu plus complexe qu'une pièce. C'est un appartement entier.
Le brouillard passé, il reste un peu de brume dans nos esprits mais la case gros oeuvre est inévitable.
Notre fille parle de "maison de vacances". Un brin snob, surtout que c'est un appartement. - rires -
Pour nous, c'est et cela restera toujours "chez Mémé".
Et c'est un exercice bien plus délicat qu'il n'y paraît.
Ne pas savoir si on y habitera un jour à temps plein, si nous y passerons quelques nuits pendant nos congés.
Le temps, nous l'avons pris et il ne nous aide pas franchement. C'était le plan B et depuis quelques jours nous savons que cela restera le plan B jusqu'à ce que nous nous sentions prêts à changer de vi(ll)e.
Les seules certitudes que nous avons sont que nous devons prendre le taureau par les cornes. Après l'errance sur Pinterest, le retour au réel est moins tentant : vider, nettoyer, et passer aux choses sérieuses.
Choisir pourrait être si simple dans un contexte plus neutre. Chez nous, casser les placards, une cloison, évacuer portes, cuisine, baignoire, tout était libérateur.
Quand la base est saine et bourrée de souvenirs, c'est autre chose.
Retour donc sur Pinterest pour imaginer un nouveau décor qui ne dénature pas complètement les lieux, s'adapte à nos goûts, qui ait un niveau de qualité, de confort qui rende l'ensemble cosy et intemporel.
Une fois les murs détapissés, poncés, lessivés, rincés, poncés, on y voit un peu plus clair. Avec des devis en main aussi.
Heureusement pour nous aider, on fait appel à des professionnels. Ca limite l'errance et les erreurs.
Entre les bons échos et les expériences passées, il ne nous a pas été difficile de savoir où aller. Inutile de s'éparpiller et perdre du temps (et de l'argent) avec des enseignes qui n'ont pas fait leurs preuves.
Je ne suis pas du genre à apprécier les tarifs gonflés qui dégringolent au fur et à mesure de la présentation avec des motifs aussi ridicules que "comme vous m'êtes symapthiques ... bla bla bla".
La priorité en terme de confort ce sont ouvertures qui ont presque mon âge, il est temps de les changer. En respectant les règles des bâtiments de France, et en refaisant naturellement confiance à VELUX, on a pris notre première décision concrète. Youhou ! Parce qu'il n'y a pas à dire la gestion de la lumière, l'insonorisation, et l'esthétique, c'est primordial et il ne faut pas les rogner.
La qualité et la technique (merci pour les explications claires et concrètes), mes attentes esthétiques (nombreuses forcément tant qu'à faire), tout est concilié. Et c'est pas rien !
Ce ne sont pas des éléments que l'on change comme des coussins sur un canapé. Et comme le disait mon autre grand-mère, je n'ai pas les moyens d'acheter du pas cher. La qualité se doit d'être payée et c'est surtout le prix de la tranquillité.
Je suis sûre que ce sera plus difficile de choisir les rideaux. - rires -
Et puis il y a le parqueteur, un indépendant qui maîtrise son sujet et qui nous a éclairci sur les possibilités. Mais encore aucune décision prise (bois vitrifié mat extrême ou englouti irréversiblement sous une couche de peinture pour sol blanche). On se laissera une chance avec le parquet mis à nu et selon sa teinte on avisera.
Doucement mais surement, le chantier prend vie.
P.S. : On ne reproduira plus les erreurs du passé. Chez nous, la palme revient à notre baignoire en acrylique à 69 €, mais quelle ânerie ! et on était content de nous en plus, tssss. Rayée, il est impossible désormais de la retirer sans avoir à tout refaire le carrelage et la faïence. L'économie, hormis celle de faire fonctionner nos cerveaux, je n'en vois aucune.