A tous ceux qui vivent le 25 comme une corvée incontournable et pensent déjà au 26 parce que tout ce tralala les saoule, n'oubliez pas que l'effort ne dure qu'une poignée d'heures.

Facile à dire selon le contexte. Je sais. Prendre sur soi, se demander pourquoi on a encore courbé l'échine, supporter les sempiternelles conversations stériles, se forcer à manger des trucs improbables, calculer comment s'échapper du guet-apens l'année prochaine ... 

Vous vous attendiez peut-être à ce que je vous fournisse un bon d'excuse à imprimer pour ne pas aller au repas de famille. Raté ! - rires -

En revanche, j'ai peut-être quelques combines si vous n'avez pas peur de voir votre nez grandir comme celui de Pinocchio. 

• l'excuse professionnelle de dernière minute : une garde à assurer car votre collègue est en maladie. Le pauvre ne profitera pas des fêtes, et votre profil corporate vous conduit à le remplacer au pied levé. 

• le Noël vraiment solidaire : rester face à une dinde, bien au chaud, à compter le temps qui passe, c'est terminé ! cette année vous mettez à profit votre temps auprès de personnes qui seront vraiment contentes de partager cette période de l'année : voisin seul, famille isolée, Petits Frères des Pauvres ... vous échangerez des émotions fortes et c'est le vrai sens de Noël. 

• si vous venez de loin : la panne de voiture, l'arrivée en retard sur le quai de la gare ou à l'embarquement. C'est vraiment pas de bol, vous qui n'auriez manqué pour rien au monde ce réveillon. - riiires - 

• si les trois excuses précédentes ne peuvent pas être appliquées, il reste à abattre la dernière carte. Vous allez voir, c'est facile : de saison, avec une crédibilité assurée puisque personne ne viendra vérifier la véracité des faits : la gastro ! - riiires - En plus vous passerez pour quelqu'un de bienveillant, vous ne voulez pas partager la maladie. Mais bon, ça va se voir si vous faites le coup chaque année. - riiiires - 

Bon courage ou bon réveillon selon votre profil !

* Photo - Zazzle *