Projet Mère Denis : la buanderie
Si certains rêvent de dressing ou de shoesing, moi je suis la parfaite ménagère de moins de cinquante ans. - riires -
Mon projet de rénovation commence par la buanderie. J'adore ce mot. Promesse d'un espace dédié aux corvées quotidiennes et gage d'une unité tant dans le service que le visuel.
Adieu verrue du lave-linge, de l'étendoir, du bazar ! Bonjour optimisation de l'espace et fonctionnalité !
Il paraît qu'il faut se planter 3 fois pour ne plus reproduire ses erreurs.
Avant même de finir les travaux, je sais que j'ai fait de bons choix.
Une zone "laverie" : lave-linge, évier, sèche-linge, panière.
Cela sous-entendait des frais et des travaux.
Les frais, finalement, sont assez incompressibles. Il fallait changer le lave-linge. Le sèche-linge est un vrai plus en hiver, alors tant qu'à faire autant acheter tout d'un coup, que les deux machines soient de la même marque et de la même collection.
Il a fallu choisir un magasin qui livre en étages et reprend l'ancien équipement, le tout sans frais. Ca limite les possibilités ! Mais après comparatif, c'est plus compétitif.
Avec le recul, si je n'avais pas eu martel en tête de vouloir la même collection, à budget équivalent sans souci d'unité les modèles à induction semblent une meilleure option.
Mais je ne connaissais pas cette technologie. Puis même inaboutie, la buanderie a déjà bien rendu service.
Le coup de booster a été pris lors de cette quinzaine. Achat d'un caisson sous évier, évier et mitigeur. Youpi ! à nous les joies de la lessive à la main !
Ce sont nos maillots de bain qui vont sentir la différence ! - riiires -
Qui dit évier dit arrivée d'eau. Et là il faut non seulement que ce soit possible techniquement mais aussi avoir les compétences. Hip hip hip hourra c'était possible et mon père étant plombier en retraite ça n'a fait qu'un pli.
Je ne lui ai pas fait déshonneur avec le choix du mitigeur : un Grohe car comme le disait sa mère, je n'ai pas les moyens d'acheter du pas cher. Dans notre appartement marseillais nous avions opté pour du no-name malgré les mises en garde. Résultat : on a dû tout changer. Super la bonne affaire ! #ecoutetonpere
Ne pas rogner sur la qualité sans se ruiner, c'est tout le challenge. Et il est tenu grâce à internet !
Les machines, le caisson, le lavabo, le mitigeur, il ne reste que le plan de travail et c'est bouclé avvant la pose de papier peint (qui fait débat, mais j'aime le risque). #jenfaisquamatete
Seulement comme pour tout chantier, aussi modeste soit-il, il y a des imprévus.
A ce stade il a déjà fallu se creuser la tête pour les « au cas où » signalés par mon père. Le bon sens auquel on ne pense pas. Par exemple laisser un centimètre de chaque côté des machines. Pourquoi ? Parce qu’en cas de panne, si tout est serré, c’est la double peine, et personne n’a envie d’une galère supplémentaire et démonter le caisson, le plan de travail .... Idem d’ailleurs avec le plan de travail qui n’est pas en seul morceau. C’est un plan qui est volontairement coupé et relié avec une baguette en inox. Pourquoi ? Car au-dessus se trouve le ballon d’eau chaude et s’il faut un jour le réparer ou le changer, l’accès sera facilité.
L’autre imprévu est de taille ! Un choix restreint de plans de travail en chêne massif dans les magasins locaux, une commande qui se fait attendre et que je ne suis pas prête d'aller retirer de si tôt car s'il n'y a pas de photos avant/après c'est que tout est à l'arrêt.
Pour un peu changer, mes dents me pourrissent la vie et j'ai fini les vacances à la Timone.
Mais je n'ai pas dit mon dernier mot (ça ne sera hélas pas mes derniers maux), on retournera finir cette pièce ce week-end. Vivement que je puisse dire en voiture Simone !
De toute façon il faudra plancher sur le reste de la pièce : optimisation de l'espace avec des étagères, caser une planche à repasser, l'aspirateur. Tout un programme !
Mais n'est pas Mère Denis qui veut ! - riiiires -
* Photo - Pixabay *