Cap sur La Grande Motte
Farniente à la plage et bronzage, très peu pour nous.
Pourtant nous avons passé quelques jours à la Grande Motte, destination on ne peut plus cliché du bord de mer pour faire la crêpe.
Nous n'avons pas perdu la raison. - rires -
L'objectif de ce séjour était tout autre : l'architecture !
Appâtés par le reportage Attention grands travaux : Sous le béton, la Grande Motte, sur LCP (on a dû voir toute la série de reportages, tous plus didactiques, accessibles et digestes les uns que les autres, non ce n'est pas barbant même si c'est diffusé sur la chaîne de Public Sénat). C'est un format court de 28 minutes, avec la chronologie des travaux, les témoignages des intervenants de l'époque mais aussi des locaux. Vous pouvez d'ailleurs retrouver la dite émission sur Youtube.
Un livre commandé plus tard, nous étions prêts à déambuler dans cet ensemble urbain labellisé Patrimoine du XXème siècle.
Plus qu'une réservation sur AirBnB et nous avions tout pour en profiter.
Nous ne nous rallierons pas aux détracteurs qui estiment encore que la ville est bétonnée, qui remettent en cause la densité et l'esthétique des bâtiments.
Nous n'y avons vu que des points positifs en logeant au Ulysse Plage II, en deuxième ligne, à deux minutes du sable en marchant lentement.
L'écrin de verdure, les modes de déplacement doux (vélo, stegway, rollers, trottinette), le calme absolu, un public familial et intergénérationnel, la propreté, les grandes plages de sable doux, les coquillages, tout a contribué à aimer cette pause slow life.
Vraiment rien à voir avec le reste de la côte où le front de mer est gaché par les paillottes, les boutiques de plage, où avec un budget raisonnable le logement est à perpét les oies du sable, où il faut aimer la proximité des voisins de serviettes. Vous comprenez pourquoi je n'aime pas aller à la plage chez nous.
La Grande Motte nous reverra !
* Photo - C'est bientôt Noël *