Sacrés Français
Après avoir eu une adresse parisienne puis dans l'Ouest parisien, un jour de juillet, nous avons claqué définitivement la porte de notre logement avant de nous aventurer dans l'inconnu à Marseille.
A présent, Paris ce n'est que pour le loisir, les vacances, et c'est toujours trop court. Toujours une expo ratée, encore un resto zappé faute de temps.
Ce temps justement nous aimerions pouvoir en disposer toujours plus, nous l'optimisons quand nous sommes en transit. Alors il nous faut composer avec les horaires imposés, les envies de chacun.
On court, on court, finalement la cadence parisienne nous rattrape et on décide de ne pas tout faire, de flâner, de jouer les touristes.
Appareil photo autour du cou, on fait semblant de découvrir, et on râle, encore un trait mal gommé, oui on râle Montmartre c'est un musée de la France à ciel ouvert. Les portraitistes se sont encore faits grapiller quelques mètres carrés au profit des terrasses. Les costumes des serveurs nous font presque espérer voir Mickey dans quelques secondes. Ah non, c'est vrai, le monde en carton pâte est à Marne-la-Vallée. Pourtant ...
Et puis on part en mettant Paris en bouteille. La frénésie, le kistch, le rétro, les yeux rivés sur les miniatures de Paris Enesco. Une petite voix quémande une mini Tour Eiffel tricolore avec des strass. Bingo, nous sommes victimes de l'effet "touristes".
On reprend le dessus en filant à Pigalle, acheter des cigares aux pistaches, des gâteaux de semoule, des baklawas alors que nous avons les mêmes à Marseille, et on se dit que c'était bien l'époque des envies sucrées à toute heure, parce qu'on pouvait toujours aller à Pigalle pour lutter contre les fausses hypoglycémies.
On doit avoir un peu le mal du pays. - rires -
* Photos - C'est bientôt Noël *