Rentrée scolaire : collecte d'instruments d'écriture usagés
La rentrée scolaire rime avec achats de fournitures et bien souvent tri en amont. Cela évite d'acheter du surplus et de se retrouver avec des trousses et tiroirs qui débordent.
L'année scolaire ayant été vraiment hors norme, on a constaté que certains avaient été sous utilisés et feraient encore très bien pour l'année à venir. Malgré tout, avec la chaleur, certains feutres ont séché, des stylos billes "bavent". La solution spontanée est d'ouvrir la poubelle. Mais pas chez nous !
De nombreuses fournitures scolaires peuvent être recyclées.
Evidemment les cahiers filent au container à papier.
Les cartouches d'encre d'imprimante sont récupérées en hypermarché ou on peut se les faire racheter chez Bureau Vallée (sans minimum de quantité) ou sur des sites internet (là il faut atteindre un certain montant de l'ordre de 30 € de cartouches vides).
Quelle que soit la marque, tous les stylos encre, les stylos bille, les stylos gel, les marqueurs, les surligneurs, les feutres, les correcteurs style "Typex" en pot ou en souris, les effaceurs, les porte-mines ont une seconde avec Terracycle.
La valeur de chaque fourniture est de 0.01 €. Ca ne fait pas lourd mais chaque don compte. Le gros hic c'est que les points de collecte restent réduits et ce type de recyclage est bien trop confidentiel. Peu d'enseignants et de parents le connaissent. Pourtant ils sont les premiers témoins de la courte vie des fournitures : au mieux vraiment usées, mais souvent mordillées, perdues partiellement (le fameux capuchon perdu), égarées, prêtées mais jamais rendues, volées).
Quand le point de collecte atteint 20 kg de fournitures, TerraCycle reverse 1 centime pour chaque objet déposé. Puis la somme est versée à l'association ou l'école choisie par le collecteur. La conversion se fait directement sur leur site.
Et là, vous vous dites elles deviennent quoi les fournitures en plastique ?
Sur le site de BIC, on apprend que les stylos et compagnie finissent en mobilier urbain fabriqué en France.
Je profite donc de la rentrée scolaire pour vous parler de ce recyclage parce que nous avons tous des stylos qui finissent un jour à la benne. Puis peut-être que vous pouvez à votre tour en parler autour de vous, en entreprise, auprès des profs, de bibliothécaires (j'ai découvert ce recyclage dans une petite biblio, bien sûr pas à Marseille), de commerçants, ou que vous pouvez vous-même devenir collecteurs.
P.S. : billet absolument pas sponsorisé, mais en tant qu'ex prof, j'aurais pu équiper des classes entières avec les fournitures en bon état retrouvées sous les bureaux et le pire c'est que personne ne vient les récupérer (idem pour les vêtements).