Le dessert de Noël : la mousse au chocolat au romarin ou le trompe l'oeil du mini plant de sapin
Pour Noël, je préfère un dessert qui plaît à tous et qui se prépare la veille à partager avec ma famille les meilleurs moments de cette journée fabuleuse.
Mais je ne repose pas mon niveau d'imagination. Et pourquoi pas des imitations de semis de pin.
Ma recette est très accessible en terme de niveau et de budget. Simple mais esthétique. De base mais avec une petite saveur originale.
C'est une mousse au chocolat incorporant le romarin qui dans le langage des fleurs symbolise l'amour et la fidélité (le mariage et l'ancien), mais aussi les souvenirs et l'amitié. Parfait pour Noël !
Cette plante aromatique s'invite sur la fête aussi grâce à la légende parce que Marie aurait déposé sa cape bleue sur le romarin juste avant la naissance de Jésus et les fleurs du buisson seraient devenues bleues en donnant ainsi son nom.
Ne maîtrisant pas les techniques, s'amuser en cuisine c'est un impératif pour moi. Même les basiques y passent que ce soit en terme d'association ou de présentation.
C'est au tour de la mousse au chocolat de s'encanailler avec une saveur typique de Provence : le romarin ! et en bonus j'ai décliné le trompe l'oeil de pot de plant de menthe de Martha Stewart.
Vous comprendrez que pour moi le romarin qui se prend pour un sapin était une évidence.
Contrairement à ma recette de mousse au chocolat classique, j'ai intégré de la matière grasse, non pas que nous ayons besoin de faire des réserves pour l'hiver ( - rires - ) mais parce que la crème fraîche fixe l'arôme du romarin.
Les ingrédients
Avec les quantités indiquées, vous pouvez remplir 5 verres de 12 cL ou plein de petits verres à liqueur.
- 200 g de chocolat noir
- 6 oeufs
- 12 cL de crème fleurette (ou 90 g ou encore 8 cuillères à soupe)
- un brin de romarin
Le décor
- quelques brins de romarin
- quelques biscuits Oréo émiettés
- du sucre glace (facultatif)
La recette
Rincer le romarin. Détacher et ciseler les petites brindilles.
Dans une casserole faire chauffer la crème et le romarin, sans toutefois porter à ébullition. Dès les premières bulles, retirer du feu. Laisser infuser 15 minutes.
Faire fondre le chocolat au bain-marie.
Filtrer et incorporer la crème au chocolat.
Séparer les blancs des jaunes d'oeufs.
Mélanger les jaunes à la préparation.
Battre les blancs en neige.
Intégrer les blancs au chocolat.
Verser la mousse dans des verres transparents. Laisser au réfrigérateur au grand minimum 4 heures ou mieux une nuit.
Avant de servir, déposer des miettes d'Oréo afin de donner un peu de texture terreuse à ces minis plants. Enfoncer les petits brins de romarin simulacres de plants de sapin.
Pour obtenir un effet de neige, saupoudrer au dernier moment de sucre glace tamisé (ou pas).
Lors de la dégustation demandez le silence. Le bruit de la cuillère qui s'enfonce dans la mousse ressemble à s'y méprendre au bruit des pas dans la neige. J'adore !
Le romarin apporte un saveur vraiment spéciale, si vous ne souhaitez pas autant d'audace (en clair pour éviter le bide - rires - ), contentez-vous d'une mousse au chocolat classique et déposez les brins de romarin en guise de déco. Ce sera suffisant et vous n'aurez pas de déçus.
3.99 € et 8.99 € chez Maisons du Monde
Si vous souhaitez mettre en valeur vos minis plants de sapin, les cloches en verre peuvent donner l'illusion de petites serres. Un vase peut convenir également comme contenant, dès lors il sera l'unique pot dans lequel chacun des convives sera servi.
3.96 € chez Cdiscount
Si vous optez pour un contenant unique, vous pouvez jouer sur les strates, tant visuellement que gustativement avec du croquant. Je vous recommande de faire un feuilleté de chocolat : régulièrement vous déposez de fines plaques de chocolat. Il vous faut juste étaler du chocolat fondu sur une surface lisse, un sac plastique de congélation fera très bien. Quand le chocolat a séché, il ne reste qu'à le décoller.
Pour l'anecdote, cette recette date de l'été 2014. Prévue pour une parution presse étrangère pour le Noël suivant, puis il y a eu du changement. Cette année, bis repitita avec un couac de ma part pour une parution presse française. Au final, vous la proposez enfin et ici, ce n'est pas plus mal. Le hic c'est que dans l'histoire j'ai cédé les crédits photos et texte. Vous avez donc des photos making of.